La fin du mois de juin, a montré la reprise du masque en extérieur de la part d’une petite partie de la population, sur la base du volontariat. Très rapidement, la petite musique des transports en commun s’est faite entendre « Même s’il n’est plus obligatoire, le port du masque est vivement recommandé dans les transports publics, au vu de la situation sanitaire » Ca et là on observe des personnes qui donnent l’exemple. Et cela fonctionne à merveille, avec l’appui de la publication quotidienne des cas de covid.
Dix jours après environ, on reprend les bonnes habitudes et c’est près de la moitié des voyageurs qui portent un masque dans le métro. Des gens de tout horizon : jeune, moins jeune, adulte, enfant, blanc, personne de couleur, personnes chics ou en survêtements. La servitude volontaire n’a pas de distinction.
Ces usagers se sentent-ils mieux avec le masque ? Respirent-ils mieux, se sentent-ils rassurés ? En tout cas, ils n’ont pas l’air de savoir que ces masques sont toxiques à cause de ses composants et de la teneur en CO2 qu’ils accumulent. Ou peut-être se disent-ils que la balance bénéfice-risque est positive avec.
C’est très intéressant, l’Etat n’a plus besoin d’interdire et d’obliger puisqu’il a le concours de ses sujets ou plutôt de ses administrés. Ils ont bien été domestiqués après 2.5 ans de mensonges, d’hystérie collective et de culpabilisation. Le processus d’ingénierie sociale a fonctionné à merveille.
J’ai hâte de voir comment le port du masque va évoluer. Va-t-il suivre le même rythme que le nombre de cas positif, seul critère pour faire croire à une quelconque gravité ou viralité du virus ?
Y’aura-t-il un plafond de verre dans la domestication des individus ?
Autre fait remarquable, et similaire, j’ai pris les transports en commun une après-midi de juillet dans une zone chic des Hauts-de-Seine. Sans idée en tête, j’ai constaté que j’étais un des rares blancs. Il en va de même dans le centre commercial où j’ai effectué mes achats. Ce n’était pas du hard discount, c’était Auchan.
Encore plus remarquable, une femme sur trois ou deux même, était voilée. Ni burqa ni niqab, mais, tchador ou hijab. Pas forcément arabe, mais blanche. Pas forcément adulte aussi.
Ces femmes ne masquaient pas leur visage mais leur tête. Une autre forme de servitude. Non pas pour des raisons sanitaires mais pour des raisons religieuses : la tradition musulmane, les ordres du mari, ou par militantisme religieux. Le masque peut en être un aussi ! Je connais une personne qui l’a longtemps mis pour montrer l’exemple alors qu’il se sentait invulnérable.
Dans tous les cas, au pays de la liberté, il est inquiétant de voir le peu d’égard qu’ont les personnes vis-à-vis de leur liberté. Alors que l’homme est anthropologiquement un être de relation, tout laisse à penser aujourd’hui que l’autre est une menace dont il faut se protéger. Et, pas forcément pour les bonnes raisons.
Voile et masque, instruments de servitude au pays de la liberté et des droits de l’homme. Mais, au moins, une même personne ne porte presque jamais les deux !