Le passe vaccinal (en français) est enfin effectif ce lundi après un non-débat au Parlement où les députés présents – en minorité – votèrent pour la plupart sans broncher afin de rester en place, suivant ainsi les directives de l’Exécutif.
Sous couvert d’un État d’urgence durant depuis presque deux ans, ne portant ainsi plus son nom, ce qui a fortiori, fait passer à la trappe l’État de droit, la loi inique a été votée dans la plus grande précipitation. Ceci, en se justifiant sur l’indicateur non-représentatif de la réalité sanitaire, qu’est le nombre de cas positif, totalement décorrélé du nombre de personnes hospitalisées et en réanimation.
Les libertés fondamentales sont ainsi sacrifiées sur l’autel du risque 0, ou plutôt du 0 Covid par les nouveaux grands prêtres de la sacro-sainte vaccination. Elle aura été érigée en solution finale après que les fossoyeurs de la science et de la médecine aient réduit drastiquement, sous couvert de résorption de la dette, les moyens des hôpitaux, et prohibés les traitements efficaces. C’est sans compter sur la censure médiatique dont ont été victime les témoins de la réalité implacable, ainsi que la radiation et l’ostracisation des scientifiques trop indépendants, dépourvus de conflits d’intérêts. Tous ces lanceurs d’alerte, autrement appelés « complotistes ».
Ces mêmes grands prêtres sermonnent les non « vaccinés » responsables selon eux de l’épidémie, et les cataloguent en se bouchant les oreilles dès qu’une réserve ou une critique est émise. Ils proposent aujourd’hui un repentir pour les fraudeurs pris la main dans le sac, qui acceptent de se faire piquer, rappelant ainsi les systèmes totalitaristes du 20e siècle.
La boîte de Pandore est bien ouverte et il n’est pas prévue qu’elle soit fermée. Elle peut désormais accueillir – dans la famille des interdictions – outre les lieux de loisir, tous les milieux professionnels, tous les actes d’achat ou opérations d’emprunt, tous les âges, tous les moyens de répression.
Le « quoi qu’il en coûte » n’a jamais rien donné de bon. Aucune civilisation n’a suivi ce précepte.
Mais, que l’on se rassure, les restrictions vont sauter une à une, grâce à cette loi, pour les vrais citoyens : d’abord manger debout, retirer son masque dans la rue, pour enfin reprendre une vie normale. Après dix doses. Après s’être fait amputer.
Gabor