Le réveil est difficile en ce mercredi 25 janvier pour les larbins de l’industrie du prêt à penser.
Malgré ce qu’aient pu en dire les chiens de garde de la vulgate idéologique de la bienpensance tels que Le Monde, Libération, Écran Large, le film » Vaincre ou Mourir » est un chef-d’œuvre audiovisuel.
Très mauvaise langue et révélant ses lacunes en histoire, Le Monde déclare : « Un film historique de droite : après tout, pourquoi pas ? C’était sans compter le résultat, une bouillie audiovisuelle qui égrène tous les poncifs les plus éculés du film historique, remuant son imagerie christique et viriliste à coups d’effets visuels d’un autre âge. »
Libération s’autorise une référence affligeante à la pédophilie qu’ils connaissent bien, eux qui en faisaient les louanges dans une tribune de 1977. « Scène de conscription sur la place du village : on n’en veut pas de votre liberté, rendez-nous nos bons prêtres ! » Et ils sont où, d’ailleurs, les bons prêtres ? Emprisonnés pour pédophilie ? »
En roue libre dans l’abominable, Écran Large sort définitivement du cadre du journalisme en éructant tranquillement : « À la vue de Vaincre ou mourir, on espérerait presque que l’enfer existe réellement pour y voir ses responsables prosélytes et réactionnaires y brûler avec délectation »
Voilà un peu le niveau d’outrage de certains médias.
Pourtant, le film produit par Puy du Fou Films, moqué pour son petit budget et ses relents réactionnaires d’une France caduque, donne une leçon à l’industrie du cinéma.
Sur le plan commercial, il bat des records au box-office avec 107 762 entrées la première semaine plus avant-première, et rejoignant ainsi dans le top 3. Il a dépassé des blockbusters tels qu’Avatar en termes de moyenne d’entrée par copie : 345[1]. Pour un film au budget plus de cent fois moindre, avec un temps de tournage de dix-huit jours, c’est plus qu’encourageant. C’est la passion de l’histoire et de la vérité contre l’argent. Chacun ses armes. Il poursuit sur sa lancée avec un total de plus de 167 000 entrées à l’issue du 2ème week-end !
Ainsi, il est fascinant de voir le décalage entre la critique de la presse et celle du public. Cela montre la déconnexion des pseudo-journalistes avec la population. C’est à se demander qui les lit et à quel point les subventions les maintiennent en vie.
Sur le plan artistique, et malgré des défauts, on est loin de la bouillie audiovisuelle, présentée par Le Monde. C’est un film rythmé, gorgé de nuances de lumière, à la musique exaltante, aux tirades retentissantes et profondes, au décorum impeccable et aux acteurs authentiques, les uns, incarnant la noble cause, les autres transpirant l’idéologie mortifère de la République.
Habité par la foi, la bravoure et le panache, Charrette est un héros qui ne se fait plus dans le cinéma, qui, à la vertu, préfère le vice.
Accusé de présenter une version manichéenne ou erronée de l’histoire, le film est pourtant fidèle aux faits historiques, n’en déplaise à ses contempteurs.
Les 200 000 morts de la Révolution, comptant 117 000 Vendéens (hommes, femmes, enfants, vieillards), les 12 colonnes infernales, la prose républicaine égrenée, ponctuée de
« Exterminez. », « Exterminez les brigands. », la « race impure » des Vendéens, « Il faut que la France soit république, ou qu’elle soit un vaste cimetière », de la commission administrative du Morbihan, « Il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay, suivant les ordres que vous m’avez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… (…) Les routes sont semées de cadavres (…) Kléber et Marceau sont là : nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’es pas révolutionnaire » ! du général Westerman, ont simplement été traduits à l’écran.[2]
Mais, ce film est la version Disneyland de la réalité dans le sens où il est pudique sur les scènes d’abominations qui ont existé : viols, femmes enceintes éventrées, et décapitations, jusqu’à leur terme. Le film ne balaye pas les autres ignominies telles que la liquidation des prêtres et religieuses ligotés nus en binômes, la déportation des prêtres réfractaires, appelé « les Pontons de Rochefort », et les camps de concentrations, car il se polarise sur l’épopée du héros Charrette.
Vaincre ou Mourir à l’affiche est un moment douloureux pour la gauche mainstream, qui n’a plus tellement l’habitude d’être contredit dans son sempiternel mensonge. Celui qui infuse dans les manuels scolaires et l’industrie du divertissement.
La gauche progressiste au pouvoir depuis 40 ans boit la tasse avec ce récital qui vient rendre justice aux victimes d’une effroyable boucherie humaine, tu par le pouvoir après avoir tant tué.
Vaincre ou Mourir vient sonner le glas de la révolte. Celle de la France authentique, de la majorité silencieuse, face à une mafia hors-sol qui depuis des décennies essaie de culpabiliser le peuple français devant ses hauts faits.
Mais, plus encore qu’être contredit, c’est la République qui est poussée dans ses retranchements.
Si les historiens tels que Jean Sevilla, Jean-Christian Petit-fils, et le spécialiste Reynald Secher ont prouvé que la République était porteuse d’une idéologie totalitaire destructrice, et était même coupable de génocide et de mémoricide – malgré les belles choses qu’elle a pu apporter – une traduction à l’écran avec une forte audience en est une autre. C’est ce qui se passe aujourd’hui et qui fait tant grincer des dents.
La République cruelle et fourbe est dévoilée au grand jour, démasquée.
Que l’on se garde de lui trouver des excuses en affirmant que ce sont les aléas et la rébellion d’irréductibles qui l’ont amené à cela. Dès le départ, menée par une coterie de bourgeois, elle était fausse, et n’a pas tenu ses promesses.
Intrinsèquement, elle est anticatholique, donc antifrançaise.
Le massacre et le génocide, sont programmés par la Convention et le Comité du Salut public. La Révolution française est même la matrice de toutes les idéologies totalitaires qui ont suivi telles que le communisme et le nazisme, dont les tyrans ont avoué s’être inspiré.
On peut dire que la République française du 21ème siècle est digne. D’une chose.
Celle de ses origines, jusqu’au-boutiste, du « quoiqu’il en coûte » qui hier, derrière les oripeaux de la liberté et de l’égalité, aujourd’hui invoque en plus la sécurité sanitaire. « Mon corps, mon choix, tolérance et non-discrimination, inclusion » sont scandés à qui mieux mieux.
Aujourd’hui, elle partage les mêmes principes. Elle entend réduire au silence ceux qui pensent différemment pour le bien du pays, de manière aussi sanguinaire, mais plus sournoise grâce à ses éléments de langage aseptisés. C’est ainsi qu’elle vote et applique des lois mortifères et liberticides (avortement et passeport sanitaire), répression policière et médiatique implacable, sentence judiciaire intraitable avec les innocents ou les dissidents.
Elle confirme et consacre ses aînés en occultant les faits de la Terreur, en honorant les bourreaux dont les noms quadrillent le paysage urbain, et en laissant les victimes aux oubliettes de l’Histoire.
En somme, Vaincre ou Mourir est un film majuscule encore d’actualité, à voir sans attendre. Plus que passer un moment vibrant et exaltant, c’est un acte de mémoire et de résistance.
[1] « Le Box-Office des films en France et dans le Monde (@boxofficefr) / Twitter », 6 février 2023. https://twitter.com/boxofficefr
[2] Reynald Secher, Livre « Vendée, du génocide au mémoricide », 8 octobre 2011 https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2011/10/08/G%C3%A9nocide-vend%C3%A9en-%3A-la-d%C3%A9couverte-fondamentale-de-Reynald-Secher